Les termes de freelance, microentreprise, autoentreprise ou indépendant sont souvent confondus. Qu’est-ce qui distingue un microentrepreneur d’un autoentrepreneur ? Y a-t-il une différence entre un indépendant et un freelance en microentreprise ? Bien qu’ils soient proches, ces termes ne sont pas tous identiques. On démêle tout ça !
Quelle est la différence entre un microentrepreneur et un autoentrepreneur ?
On entend souvent parler de microentreprise et d’autoentreprise, sans pour autant savoir ce qui les différencie. La réponse est simple : microentrepreneur ou autoentrepreneur, c’est la même chose !
Depuis 2016, ces deux termes représentent le même statut. Du point de vue administratif, on parle de microentreprise plutôt que d’autoentreprise. Dans les deux cas, cela désigne un statut simplifié pour les travailleurs indépendants.
Ce n’est pas un statut juridique au sens propre du terme, car le microentrepreneur (ou autoentrepreneur) est un entrepreneur individuel (EI) qui profite d’un régime fiscal et social simplifié.
Vous pouvez exercer de nombreuses activités en microentreprise (et même plusieurs au sein de la même microentreprise). Elles sont classées en trois grands groupes : activités d’achat-vente, prestations de services commerciales ou artisanales, et prestations de services libérales. Ils déterminent les taux de cotisations sociales, les plafonds de chiffre d’affaires et les seuils de TVA.
Quelle est la différence entre un freelance et un indépendant ?
Ici aussi, ce sont deux expressions qui désignent la même chose ! Le terme de "freelance" a la même signification que l’expression “travailleur indépendant”.
En réalité, freelance est un anglicisme qui qualifie un travailleur sans lien de subordination avec ses clients. Dans les faits, on parle de freelance pour désigner les professionnels qui proposent à leurs clients des prestations de services de courte ou de moyenne durée, sans contrat à long terme, et qui réalisent des missions bien définies.
Pour une entreprise, le freelance est utile pour combler des lacunes par rapport à certaines compétences dans une équipe ou pour un projet spécifique. Le terme d’indépendant est plus utilisé pour des postes fixes et des contrats à durée déterminée (temps plein ou temps partiel).
Ainsi, par exemple, les professionnels indépendants dans le domaine du web sont généralement qualifiés de freelances lorsqu’ils réalisent des missions précises de courtes durées.
Dans les deux cas, freelance ou indépendant, la personne travaille seule avec un ou plusieurs clients. En indépendant ou en freelance, la microentreprise est le statut le plus fréquent, même s’il est possible d’opter pour une entreprise individuelle au régime réel, une société ou un autre type d’entreprise (comme une EURL).
Autoentrepreneur et freelance : est-ce la même chose ?
Ce n’est pas tout à fait la même chose. Un freelance choisit souvent le régime de la microentreprise (ou autoentreprise, comme nous l’avons vu plus haut) pour exercer son activité, mais il peut choisir un autre statut juridique (entreprise individuelle, société, EURL…).
Finalement, le freelance désigne un mode de travail (indépendant, sans lien de subordination, etc.), tandis que l’autoentreprise ou la microentreprise correspondent à un régime.
Bien que les termes soient souvent utilisés de manière interchangeable dans le langage courant, il est important de faire la différence, surtout si vous cherchez le meilleur statut pour votre activité d’indépendant.
Autrement dit, tout autoentrepreneur est un freelance, mais tout freelance n’est pas nécessairement autoentrepreneur !
Vous êtes un peu perdu ? Superindep est là pour vous guider dans le monde des indépendants et de la microentreprise !
Quel statut choisir pour se lancer en freelance ?
Vous ne savez pas quel statut choisir pour commencer votre activité de freelance ou d’indépendant ? Vous avez le choix entre plusieurs statuts juridiques :
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la microentreprise ou autoentreprise : c’est le régime simplifié de l’entreprise individuelle (EI), les démarches sont simplifiées, les cotisations sociales et fiscales sont réduites, vous bénéficiez de la franchise en base de TVA et vous pouvez cumuler plusieurs activités ;
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l’entreprise individuelle : c’est le statut classique des travailleurs indépendants qui n’adoptent pas pour le régime de la microentreprise, il n’y a pas de plafond de chiffre d’affaires, il est possible de déduire les charges réelles et d’opter pour l’impôt sur les sociétés ;
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le portage salarial : cela permet de profiter du statut de salarié (d’une société de portage) tout en restant autonome et indépendant dans vos missions et la recherche de clients ;
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l’EURL (entreprise unipersonnelle à responsabilité limitée) : c’est une SARL à associé unique où le gérant est généralement affilié au régime des travailleurs non-salariés ;
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la SASU (société par actions simplifiée unipersonnelle) : c’est une SAS à associé unique, où le président est souvent assimilé salarié et affilié au régime général de la sécurité sociale.
La microentreprise est le statut le plus simple pour se lancer dans une activité indépendante, mais il ne convient pas forcément à toutes les situations ! Si vous avez des questions sur l’autoentreprise, Superindep a les réponses.
