
8 ans de micro-entreprise : entre galères, fermetures et optimisations, je te fais mon retour d’expérience sur tout ce que la microentreprise m’a appris depuis 2017 !
8 ans de micro-entreprise : j’ai exploré le statut dans tous les sens !
Quand j’ai créé ma première micro-entreprise en 2017, je ne savais pas encore que ce statut allait m’accompagner pendant des années, avec ses hauts et ses bas. Entre tâtonnements, fermetures, réactivations et optimisations en tout genre, j’ai retourné la micro-entreprise dans tous les sens. Oui, oui. Ce statut simplifié, mais loin d’être simple, m’a appris bien plus que je ne l’imaginais.
Créer une micro-entreprise peut sembler intimidant, mais c’est souvent un choix évident pour démarrer une activité freelance ou facturer des prestations ponctuelles. De mon côté, j’ai ouvert ma première micro-entreprise en 2017, lorsque j’étais étudiant. Mon objectif était simple : facturer quelques prestations de conseil. Avec peu de charges, ce statut était parfait pour débuter. Cependant, depuis cette époque, j’ai vu le paysage de la micro-entreprise évoluer, et ma manière de gérer aussi.
2017 : un début simple, mais tâtonnant
Quand j’ai ouvert ma micro-entreprise, la gestion était… basique. Les formalités étaient simples : je faisais mes déclarations trimestrielles sur le site de l’Urssaf, je n’avais pas à gérer de TVA, et tout semblait assez fluide. Facile. En revanche, j’ai rapidement découvert qu’avoir un client à l’étranger demandait des démarches supplémentaires : la fameuse Déclaration Européenne de Services (DES). Rien d’insurmontable, mais clairement pas le genre de chose que j’apprenais à l’école. Je ne sais même plus comment j’ai appris que je devais faire cette déclaration, probablement sur un forum ;)
Un autre point marquant de cette époque, c’était justement le manque de ressources pour les micro-entrepreneurs. En 2017, il y avait très peu d’outils spécifiques pour nous aider. Les informations étaient éparpillées, et il était facile de faire des erreurs sur ce qu’on avait le droit ou pas de faire. Les micro-entrepreneurs étaient encore une "niche," et le sentiment d’être un peu délaissé était bien présent.
2019 : fermeture temporaire
En 2019, n’ayant plus besoin de ma micro-entreprise, je l’ai fermée. Je pensais qu’elle ne me coûterait rien si je ne faisais plus rien, mais la réception d’un avis de CFE m’a vite fait comprendre que je ferais mieux de la fermer. Oupsi.
2022 : un retour inattendu, dans un paysage transformé
Trois ans plus tard, en 2022, j’ai de nouveau eu besoin de cette structure. En voulant en recréer une, j’ai découvert que ma première micro-entreprise avait simplement été réactivée, comme j’avais le même SIREN . Logique comme il était rattaché à ma personne physique finalement. Mais là, surprise : beaucoup de choses avaient changé en seulement cinq ans.
La gestion était toujours "simplifiée," mais ce n’était pas aussi simple que dans mes souvenirs. Les seuils de TVA étaient désormais à surveiller de près, et avec l’augmentation de mes revenus, cette question était devenue incontournable. C’est là que j’ai rencontré comme par magie Superindep, l’outil parfait !
Pourquoi Superindep a tout changé pour moi
Cette fois, je n’ai pas voulu faire les choses à tâtons comme en 2017. Si ça se trouve j’ai fait une bêtise à cette époque, mais il y a prescription, non ? Avec Superindep, j’ai pu automatiser une bonne partie de ma gestion : déclarations automatiques, suivi des seuils de TVA, et rappels pour éviter les erreurs. Cela m’a permis de me concentrer sur mon activité de conseil sans avoir à me prendre la tête avec les formalités.
J’en parle d’ailleurs dans mon livre Les 101 choses que j’aurais aimé savoir en lançant ma boîte mais qu’on ne dit pas. La gestion simplifiée, c’est bien, mais avoir les bons outils pour éviter les erreurs, c’est encore mieux.
Les 3 principales leçons apprises
Voici quelques enseignements tirés de mon parcours :
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Optimisation fiscale : Grâce à ma réactivation en 2022, j’ai pu bénéficier une seconde fois de l’ACRE, ce qui m’a permis de réduire mes charges pendant un an. Pour les -25 ans, c’est vraiment top !
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Versement libératoire : En 2017, j’avais pris cette option, car je pensais que c’était la plus simple. Mais c’était une erreur car je n’aurais pas payé d’impôt sans cela. Bravo Basilou, pas rentable cette histoire. Aujourd’hui, je maîtrise mieux ce levier pour optimiser mes revenus et je l’ai activé au bon moment.
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S’équiper et se former : Les outils pour les micro-entrepreneurs se sont multipliés depuis 2017. Il est essentiel de se former sur les bases de l’entrepreneuriat et d’utiliser ces outils pour éviter les erreurs et gagner du temps. Par exemple, notre cahier de vacances pour entrepreneurs est parfait pour ceux qui veulent structurer leur projet tout en s’amusant, et le jeu Entrepreneur 101 peut inspirer même les plus sceptiques.
Si je devais donner un conseil à un micro-entrepreneur débutant, ce serait : fais-toi accompagner par Superindep, informe-toi sur les options fiscales comme le versement libératoire, et reste curieux. Les erreurs coûtent cher, mais elles sont aussi une opportunité d’apprendre et de progresser.
La micro-entreprise est une belle porte d’entrée dans le monde entrepreneurial, celle par laquelle je suis rentré officiellement ;)